Table
ronde « Les représentations du chantier, XVIe-XXe
siècles »
3
décembre 2014 (9h30-13h)
Cité de
l’architecture et du patrimoine, salle Anatole de Baudot
Table ronde organisée par Corinne Bélier (Musée
des monuments français) et Valérie Nègre (École nationale supérieure d’architecture
Paris La Villette)
A partir de corpus d’images présentés par des intervenants et commentées par des discutants, le séminaire a pour objectif d’explorer différentes représentations visuelles du chantier.
l en existe un très grand nombre à l’époque moderne et contemporaine qu’il s’agisse d’œuvres « majeures » (peintures, gravures, photographies, films) ou « mineures », (illustrations de journaux, films d’actualité, affiches, maquettes d’exposition, etc.). Le statut des auteurs est aussi extrêmement varié, il peut s’agir d’artistes de premier plan, d’illustrateurs, d’amateurs, et même de professionnels du bâtiment.
Le chantier est une microsociété en soi qui sert bien souvent de métaphore à la société elle-même. Il exprime les hiérarchies sociales, sert de support à différentes propagandes. Il peut révéler les idéologies scientifiques et techniques, le mythe du progrès, l’aliénation et la souffrance au travail. Il est aussi une manière de représenter la ville, où il apparaît comme une enclave, un lieu où se côtoient différents mondes. Mais le chantier est aussi un lieu propice au rêve et à l’imagination. Construire, c’est aussi construire un monde nouveau, meilleur. Le chantier symbolise l’invention humaine, l’expression du pouvoir d’évolution de l’homme et par la même de la vie. L’image transforme le chantier promis à la disparition, par nature éphémère, en un objet permanent. Depuis un siècle il tend à apparaître comme sporadique et depuis peu même, à imposer son esthétique du provisoire aux constructions durables.
Le chantier en représentation. De la Siedlung de Törten à Dessau au Monument au travail de Max Bill
A partir de corpus d’images présentés par des intervenants et commentées par des discutants, le séminaire a pour objectif d’explorer différentes représentations visuelles du chantier.
l en existe un très grand nombre à l’époque moderne et contemporaine qu’il s’agisse d’œuvres « majeures » (peintures, gravures, photographies, films) ou « mineures », (illustrations de journaux, films d’actualité, affiches, maquettes d’exposition, etc.). Le statut des auteurs est aussi extrêmement varié, il peut s’agir d’artistes de premier plan, d’illustrateurs, d’amateurs, et même de professionnels du bâtiment.
Le chantier est une microsociété en soi qui sert bien souvent de métaphore à la société elle-même. Il exprime les hiérarchies sociales, sert de support à différentes propagandes. Il peut révéler les idéologies scientifiques et techniques, le mythe du progrès, l’aliénation et la souffrance au travail. Il est aussi une manière de représenter la ville, où il apparaît comme une enclave, un lieu où se côtoient différents mondes. Mais le chantier est aussi un lieu propice au rêve et à l’imagination. Construire, c’est aussi construire un monde nouveau, meilleur. Le chantier symbolise l’invention humaine, l’expression du pouvoir d’évolution de l’homme et par la même de la vie. L’image transforme le chantier promis à la disparition, par nature éphémère, en un objet permanent. Depuis un siècle il tend à apparaître comme sporadique et depuis peu même, à imposer son esthétique du provisoire aux constructions durables.
Programme
9h30. Accueil, Corinne Bélier
(Musée des Monuments français)
Introduction, Valérie Nègre
(École nationale supérieure d’architecture Paris La Villette)
Jean-Luc de Ochandiano (Bibliothèque universitaire de Lyon 3,
Larhra)
Représentations du chantier,
représentations des ouvriers sur les chantiers, 1900-1940
Elisabeth Essaïan (Ecole d’architecture Paris Val-de-Seine, UMR
AUSser/IPRAUS)
Moscou en
construction : La nouvelle Moscou d'Alexandre Medvedkine (1938)
Bruno Reichlin (Architecte, professeur émérite de
l'Université de Genève et de l'Accademia di
architettura de Mendrisio) Le chantier en représentation. De la Siedlung de Törten à Dessau au Monument au travail de Max Bill
Loïc
Diaz-Ronda (Les Abattoirs. Musée d'Art Moderne et Contemporain de Toulouse)
Trois
occurrences du chantier comme destruction dans le cinéma et les arts visuels
Marie Gaimard (PLAYTIME - Groupe de recherche
en histoire des représentations architecturales et
urbaines, HICSA)
Discutants :
Patrick
Bouchain (Architecte)
Robert Carvais (CNRS, Centre de théorie et
analyse du droit)
Pascal Dubourg-Glatigny (CNRS, Centre Alexandre Koyré)
Guy Lambert (Ecole nationale supérieure d’architecture Paris
Belleville)
Juliette
Singer, (Directrice chargée des collections de Paris Musées)
Pour plus d'informations et inscriptions, voir ici
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Le Pavillon de la France à l'Exposition universelle de 1958 à Bruxelles (Guillaume Gillet architecte) : vue de la toiture du pavillon en chantier, fév. 1958 (cliché Actualit) © Fds Gillet. SIAF/CAPA